Des ultraviolets contre les pathogènes dans l’eau
UV RER, société familiale créée en 1982 conçoit du matériel bactéricide par systèmes ultra-violets, pour extraire tout pathogène (Pseudomonas, Listeria, Salmonelles…), virus et micro-algues des liquides. La société, qui travaille notamment pour les fromageries depuis 25 ans, peut réaliser des installations sur mesure, selon les spécificités des ateliers.
Comment fonctionnent vos équipements ?
Nos installations utilisent l’UV C (ultra-violet C), qui, placé avant la distribution d’eau, permet de traiter les eaux utilisées au sein de la fromagerie, et ainsi d’éviter la diffusion des pathogènes lors de la fabrication. L’onde UV se propage dans l’eau pour détruire les organismes vivants, et la dose, régissant le fonctionnement de l’UV, est calculée selon le débit et la qualité de l’eau du réseau, ainsi que la puissance de la lampe.
Les installations, modulables, sont protégées par des limitateurs de débit, pour que la dose reste toujours bien adaptée. Des filtres, placés devant l’UV, sont ajoutés suivant la demande du client, de 5 microns à 25 microns, afin de réduire les matières en suspension dans l’eau et ainsi d’optimiser l’efficacité de l’UV. Nous travaillons en direct avec nos clients, mais également à travers de nombreux revendeurs.
À qui s’adressent ces installations ?
Ces installations s’adressent aux grandes comme aux petites productions.
En 2010, en association avec le Pôle fromager du Massif Central, VetAgro-Sup (Institut d’enseignement supérieur et de recherche en alimentation, santé animale, sciences agronomiques et environnement), et les techniciens de différents syndicats d’AOP nous avons réalisé un guide technique mettant en évidence la fabrication et ses problématiques concernant l’eau. L’étude d’un panel de producteurs fermiers a démontré la nécessité de créer une station en fromagerie : 95% de ces producteurs avaient un débit d’eau similaire, entre 3 et 4 m3 par heure, ce qui a permis de concevoir deux machines, s’adaptant à ces petites fabrications. Il faut compter environ 2 500 euros pour cet équipement, qui, en cas de contamination dans la fromagerie, peut être installé dans la journée et ainsi permettre de sauver en grande partie la production.
Quels sont les enjeux actuels dans votre métier ?
Nous améliorons régulièrement l’équipement destiné aux producteurs fermiers. Récemment nous l’avons allégé pour le rendre transportable en alpage, et désormais la lampe s’ouvre entièrement pour en faciliter le nettoyage.
Les demandes des clients s’orientent de plus en plus sur le traitement de l’air, avec pour objectif de réduire l’invasion des bactéries. Dans les milieux fermés, il s’agit de régénérer l’air sans ouvrir les fenêtres, mais également de détruire les polluants de l’air apportant des odeurs non désirées.
Depuis une dizaine d’années, les recherches avancent afin de réduire ces charges bactériennes, dans les couloirs entre les hâloirs par exemple : ainsi le dioxyde de titane, associé à l’UV, permet de faire disparaître tout autre chose que le vivant. Actuellement, nous mettons également en place des traitements de surface, en apportant une dose de traitement sur des convoyeurs par exemple.
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